150 manifestants soutiennent les activistes pour la protection sociale

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Le 8 décembre dernier, la plateforme “Stop the Killings” et la campagne pour la protection sociale menée par 11.11.11. se sont mises ensemble pour tirer la sonnette d’alarme. Ils l’ont fait dans le cadre de la journée internationale des droits de l’homme, commémorée le 10 décembre. Les activistes qui luttent pour la protection sociale sont trop souvent victime de répression, d’intimidation, d’emprisonnement, d’enlèvement et même d’homicide.Stop the killings! Justice now!

Des pensions, des lieux de travail sûrs, des soins de santé accessibles, bref, bénéficier d'une protection sociale n’est pas une évidence pour les trois quarts de la population mondiale. Devenir malade et ne pas pouvoir payer son traitement, travailler toute une vie et ne pas recevoir une retraite, ces personnes se trouvent dans une situation difficile au moindre contretemps. Ceux qui luttent pour leur communauté locale se voient confrontés à la répression dans des pays comme les Philippines, le Guatemala et la Colombie.

Aux Philippines, les professionnels de santé Rosalie et Endric Calago se battaient pour que leur communauté ait un meilleur accès aux soins de santé. Tous deux ont été abattus dans leur maison le 25 mai 2015. Au Guatemala, les employeurs prélèvent des cotisations sociales sur les salaires des travailleurs agricoles mais celles-ci ne sont pas mises de côté par leurs employeurs. Après une lourde carrière, les travailleurs se retrouvent sans retraite. Daniel Pascual est actif dans un mouvement social qui défend les droits des travailleurs agricoles et se voit accusé de terrorisme. Il vit sous une menace constante. En Colombie, la vie du syndicaliste Everiel Loaiza est rendue difficile parce qu’il défend la santé et la sécurité au travail. La loi à ce sujet est ambiguë et l’entreprise en profite pleinement. Entretemps, le risque qu’un accident de travail se produise reste important.

Pour mettre fin à ces violations des droits de l'homme, les activistes ont respectivement envoyé des lettres aux ambassades des Philippines, du Guatemala et de Colombie. Ils attirent l'attention sur ces cas et demandent des mesures pour une société plus juste. Une délégation de quelques personnes se rendra au ministère des Affaires étrangères un peu avant l’action du 8 décembre et attirera l’attention de notre ministre sur cette répression contre ceux qui se battent pour les droits humains.

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